vendredi 21 octobre 2016

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jeudi 20 octobre 2016

Vers exquis

De M. M..... de Paris, à Madame ***** qui joue très bien de la vielle
Mercure de France - janvier 1754 - p.52


mardi 18 octobre 2016

Les illustres Danguy

Danguy, parfois orthographié Dangui ou Denguy : un nom qui évoque la virtuosité de la vielle à l'époque baroque. Et la notoriété de cet instrument : l'illustre Danguy.

Danguy est cité à de multiples circonstances. Notamment par Joseph Bodin de Boismortier qui lui dédicace sa 77ème oeuvre, Baptiste Dupuits en 1741dans l'avertissement de l'édition d'une sonate pour vielle et clavecin, en 1742 Naudot pour la dédicace de sa 17ème oeuvre, etc..
Il est célébré en 1742 par Christophe Lemenu de Saint Philbert dans sa cantine "La Vielle".
Le Duc de Luynes, dans ses mémoires, témoigne d'une soiréee où Danguy à la vielle et Charpentier à la musette jouent pour la Reine en février 1744. Ces deux compères se feront entendre au Concert Spirituel à plusieurs reprises pour interpréter des Noëls de Michel Corrette. Ils se produisent aussi à un concert donné par Rameau chez Monsieur de la Pouplinière, célèbre mécène musical.

Mais, à ce jour, on ne connaît aucun détail sur ce personnage emblématique. Qui était-il ? Bien sûr comment jouait-il qui lui valût sa réputation ? Quels furent ses élèves ? Autant de questions dont les réponses nous permettraient de comprendre mieux la vielle à roue au 18ème siècle.

Cependant, un premier indice attire notre attention : dans la préface de sa 17ème oeuvre de 1741, Jean-Christophe Naudot dédicace ces sonates pour la vielle à "Monsieur Danguy l'Aisne".
Il y aurait donc un cadet s'il s'agit de frères, ou un "le jeune" s'il s'agit d'un père.

Quelle surprise en découvrant dans le Journal du Citoyen (sorte de Bottin avant la lettre) de 1754, p.175 la mention, parmi les maîtres particuliers d'instruments à Paris, de Danguy frères.

Des maîtres de vielle. Mais ces "Danguy frères" sont ils le Danguy des années 1740 et un (ou plusieurs) frère(s)s, ou bien des fils de ce Danguy ?
Ce qui est certain, le Danguy de "première génération" a eu une fille, la Demoiselle Danguy, chanteuse au Théâtre des Italiens en 1767. Ainsi qu'une seconde fille, Madame Content, femme du premier architecte du Duc d'Orléans.
"Nous sommes filles d'un homme à talent" écrit Mademoiselle Danguy à sa soeur le 25 juillet 1767, dans une affaire de famille où l'on se "crêpe le chignon". (nous y reviendrons !)

Quant aux frères Danguy, aucune certitude à ce jour. L'hypothèse la plus plausible serait qu'il s'agit des fils de l' "illustre Danguy" qui se fit entendre de la Reine et de la Cour.
Jusqu'à preuve du contraire ....

samedi 15 octobre 2016

M.D'laine, Danguy : du beau monde pour la vielle

La presse musicale parisienne de 1773, 1775 et 1776 nous renseigne sur l'adresse de ce mystérieux vielliste et luthier :
en 1773, il réside rue Saint-Honoré, près de la rue du Four, chez le Ferblantier (Journal de Musique 1773 n°4)
en 1775 : rue Saint-Honoré, vis-à-vis la Barrière des Sergens, chez un Layetier (Almanach musical 1775 – p.130)


en 1776 : même adresse (Almanach musical 1776 – p.155)




Le logeur, marchand de fer blanc était devenu marchand de layette entre temps !
Mention publicitaire dans ce "bottin" des professionnels parisiens : "Il a perfectionné la vielle, et lui a donné un son ressemblant à celui du violon" (voir notre article précédent en référence - Journal de musique – 1773 n°4 p.77-78)


Les deux articles ci-dessus mentionnent comme joueur de vielle M. Danguy, ou Dangui, rue Bourg-l'Abbé. Attestant qu'il n'est pas décédé. Ou bien qu'ils ne sont pas décédés...  car il y avait au moins deux Danguy joueurs de vielle en 1754 !.....
Nous y reviendrons...

M. D'laine, luthier, honoré par l'Académie Royale des Sciences en 1773

Nous connaissons peu de choses sur ce M. D'laine, luthier, en l'état actuel de nos recherches.
C'est un maître de vielle (entendons virtuose et professeur) et luthier comme en témoigne un article de 1773.
Il exerce à Paris, aux adresses répertoriées :
en 1773 : rue Saint-Honoré, près de la rue du Four, chez le Ferblantier (Journal de Musique 1773 n°4)
en 1775 : rue Saint-Honoré, vis-à-vis la Barrière des Sergens, chez un Layetier (Almanach musical 1775)
Sylvette Milliot ne le cite pas dans son ouvrage de référence " La lutherie parisienne au XVIIIème"

Cet article, tiré du Journal de musique – 1773 n°4 p.77-78, présente une innovation que bien des vielleux ont souhaité : un système de "débrayage" des bourdons, qui vraisemblablement les éloigne de la roue par une manipulation simple. Laquelle ?



dimanche 9 octobre 2016

Les Louvet - une famille de luthiers au 18ème siècle


Un bel article de Françoise et Daniel Sinier de Ridder dans la dernière livraison de Trad Mag n°169, septembre-octobre 2016 :
Les Louvet, luthiers de vielle à roue tout au long du 18ème siècle.
Georges, Pierre, Jean, Jean-Pierre, Alexandre-Victor : une famille a découvrir, encore des pistes à explorer.
Présentation très intéressante de cette lignée de luthiers qui ont contribué à porter la vielle à la perfection organologie, au service d'un répertoire.
Merci aux auteurs !...

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